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Retrouvez la reproduction écrite de la discussion

De Wiki 3DD - Espace de concertation
Retrouvez ici la retranscription à l'écrit de l'de la causerie : Explorer et concevoir la ville de demain à parti de son enregistrement audio

Ouverture de la causerie

Frédéric Josselin prend la parole : Je vous propose de démarrer. Il y à encore quelques personnes qui ne vont pas tarder à arriver qui s’étaient annoncées avec un peu de retard pour une question de gestion familiale et logistique. Pour commencer un grand merci d’être là pour cette discussion somme toute improbable. J’ai eu l’occasion d’en discuter avec certains d’entre vous, vous avez reçu une invitation de ma part avec un texte, comme d’habitude relativement long sur un objet un peu particulier.

Je ne fais pas long, simplement vous dire que l’on a une occasion un peu étonnante, grâce une somme de hasard, d’avoir au rez du bâtiment à David Dufour, au 3 David Dufour, un ancien espace d’accueil, que l’on a pu occuper, où l’on a pu en faire des travaux pour en faire un espace dédiée à des démarches participatives et à des démarches de projets urbains. Se sont à ces deux thématiques que l’on souhaite dédiée ce projet. Après beaucoup de discussions, notamment avec l’office des bâtiments, on a réussi à obtenir une enveloppe. Les travaux sont en cours et cet espace devrait être ouvert normalement à la sortie de l’été.

Autre hasard de rencontre, Antoine Burret, qui va animer cette discussion et que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans d’autres échanges assez improbables sur la ville et qui nous amène à vous faire cette proposition. Au moment où les travaux sont en cours, où l’espace est défini et ne sera pas forcément rediscuté, il me semblait essentiel de pouvoir discuté avec ceux que vous êtes, aussi subjectivement sélectionné, sur ce que l’on pourrait faire de ce lieu, comment on pourrait faire, comment il devrait se positionner avec ces deux entrées qui sont projets urbains et démarches participatives. J’aimerai que l’on en discute ce soir dans un mode de travail que j’ignore totalement et qui s’appelle une causerie. Maintenant je vais me mettre parmi vous.

Antoine Burret prend la parole : Bonjour à tous et merci d’être là. Frédéric à retracer succinctement l’historique de notre rencontre. Il y a un point à évoquer également c’est la notion de concertation qui semble très importante à ce jour. C’est également pour cela que nous sommes réunis. Le format est celui d’une discussion. Nous somme arrivés à la conclusion que plutôt que de faire un atelier de design thinking avec des choses productives, il serait intéressant pour commencer, de discuter. Discuter en vue d’établir tant que faire ce peux un raisonnement commun sur cette chose.

Et pour établir un raisonnement commun sur cette chose, il y a un format qui me semble approprié - d’autant plus que c’est un format que nous avons créé avec Patrick Genoud qui est ici lorsqu’il était à l’Observatoire Technologique. J’étais concierge à la Muse Genève et nous cherchions à créer un format pour pouvoir évoquer des sujets de sociétés, d’une manière un peu décalé. où les gens puissent discuter librement et où l’on puissent aborder librement des problématiques qui sont parfois très complexe. Donc nous avons, pour ainsi dire, inventé ce format de causerie, bien qu’il n’y ai rien de très neuf là-dedans.

Le rythme est très simple, une personne vient avec une proposition de thème, il présente cela devant une assemblée de personnes, au maximum trente personnes – nous sommes une vingtaine, c’est donc parfait. Et la règle du jeu, puisqu’il n’y en a qu’une seule, c’est que les gens ont le droit et même le devoir d’interrompre la personne qui présente dès qu’il ne comprenne pas quelques choses ou bien que quelques choses les chagrines. Ce qui veut dire, maintenant que vous connaissez la règle du jeu, que je ne vais pas vous faire de présentation power point etc. Déjà parce que j’abhorre ce genre d’approche et deuxièmement parce que le but est que chacun puisse s’exprimer librement sur ce que peut ou doit être ce lieu.

Je vais donc simplement présenter la démarche telle qu’elle est actuellement, ce que l’on fait actuellement par rapport à ce lieu et puis je vous laisserai m’interrompre, questionner, remettre en cause le projet le cas où,etc. Le but est d’arriver à ce créer une représentation de ce qu’est ce lieu.

Dernière chose, la causerie va être filmé. Nous avons discuté pour savoir s’il était opportun de vous faire passer une feuille à signer précisant les droits à l’image. Nous avons convenue que c’était peut-être prématurée et que c’était aussi à vous de nous préciser où vous en étiez avec ces questions. Les images vont être largement coupé et servir à un film qui va être monté en septembre. Concernant les réseaux sociaux, ce genre d’événement est censé être public mais là il ne l’est pas. Nous n’avons pas mis en place un hashtag, vous pouvez tweeter mais l’événement n’est pas public.

C’est une rencontre une rencontre comme dans un bistrot, avec des personnes d’un même territoire, intéressée par une même problématique, et qui vont essayer de se créer leur représentation pour ensuite l’actionner selon leurs souhaits. Cette problématique pour l’instant c’est ce lieu situé au 3 rue David Dufour, que nous appelons provisoirement 3DD comme nom de travail


Pour commencer je vous propose de faire un court tour de table afin que nous puissions nous situer respectivement.

Présentation des participants

  • Antoine Burret, sociologue, je travail sur les tiers-lieux et sur ce projet, je suis chargé de travaillé à la définition de la programmation, si programmation il y a du lieu.
  • Emmanuel Ansaldi, je travail à la Direction Générale de l’Agriculture et de la Nature, je travail essentiellement sur tout ce qui est planification territoriale et la question alimentaire.
  • Emmanuel Chaze, Office de l’Urbanisme, je travail sur la question de densification de différents quartiers, zone industrielle, zone villa aussi sur des processus participatif au seins du PAV.
  • Patrick Genoud du Genève Lab qui est une structure d’innovation au seins de l’administration genevoise qui a pour mission d’accompagner l’administration dans sa transition numérique en misant notamment sur les dynamiques d’innovation avec les citoyens et les usagers.
  • Francesca Scattoni, Zid Architecture, je travail sur le chantier du 3 rue David Dufour.
  • Tiphaine Bussy, je travail à la Direction Générale de l’Agriculture et de la Nature. Je travail plus spécifiquement sur les questions d’espaces publics et de paysage. Et je suis certains grands projets sur la rive droite.
  • Patricia Neumann, je travail au département au Dale sur les grands projets notamment un projet qui fais l’objet d’une démarche participative avec Emmanuel Chaze.
  • Samir Zid, architecte, je participe à la conception du 3 rue David Dufour.
  • Giovanna Ronconi, je travail à l’office de l’urbanisme. Je suis en charge de projets de densification en milieu urbain. Et je participe à plusieurs démarches participatives.
  • Jean-Luc Gauthey, je travail à l’Office de l’Urbanisme dans un secteur qui travail à la fois à l’extension des zones agricoles, de renouvellement urbain et à la densification des zones villa
  • Frederic Dekoninck du Dale je travail sur le financement. Donc je ne suis pas directement en lien avec ce qui nous réunis, mais ça peut servir.
  • Fany Hemidi, graphiste indépendante.
  • Michel Bonnot, Office de l’Urbanisme, service de la concertation et de la communication.
  • Alexandre (??), j’ai un atelier de musique ici. Je suis aussi président de la fédération des artistes de Kugler. Justement avec la fédération on est membre d’un forum qui est situé porte de la jonction. C’est une démarche participative qui est en train de démarrer.
  • Stéphanie Prizreni, je suis présidente de l’Usine Kugler. On vous accueil avec grand plaisir dans cette salle où il y cette exposition portrait. J’ai été contacté il y a 3 semaines parce que vous cherchiez un lieu un peu différent pour faire cette causerie. Et comme ces questions nous touchent même si nous ne sommes pas des urbanistes, nous somme ravis que cela se fasse ici.
  • Maude Sauvain de la Direction Générale de l’Environnement, je suis responsable d’un service qui s’occupe d’évaluer l’impact sur l’environnement des grands projets de développement urbain. Je travail plus spécifiquement sur les projets de la rive gauche.
  • Pierre Robyr de l’Office de l’Urbanisme. Je passe ma vie à aller voir les gens pour les convaincre de ce qui se fera ou pas d’ailleurs. Je suis très intéressé pour savoir comment je faire pour les ramener au 3DD. Pour leur montrer du concret.
  • Christian Scheidegger, je suis architecte urbaniste pour le bureau AETC.
  • Frédéric Josselin, en charge des questions de participations, j’ai absolument besoin de votre contribution pour que collectivement on fasse quelque chose d’intéressant au 3DD

Présentation du Wiki 3DD

Pour créer cette contribution l’idée est de créer le premier nœud de communauté autour de ce lieu. La communauté est au départ formé de personnes potentiellement parties prenantes. Elles ont été identifiées par Frédéric Josselin. Ces personnes sont de métier différents, de responsabilités différentes et viennent d’organisation différentes.

Pour former cette communauté et unifier ces personnes hétérogènes autour du 3DD la plateforme de partage de connaissance de type wiki l’enjeu joue le rôle de référentiel commun où l’ensemble des informations concernant l’initiative est documenté. Chacune des personnes doit être en capacité de retracer le parcours du projet, ses contributeurs et intervenir sur la plateforme. Le plateforme de partage de connaissance vise à être le socle d’information commun des personnes impliquées dans le 3DD.

Le wiki du 3DD est privé. Un courriel a été envoyé à certains des participants pour qu’il s’enregistre. Des tutoriels sont disponibles en cas de problème d’inscription.

Contenu des discussions

À partir de la découverte du wiki

Sur le public cible

Je note la possibilité d’un décalage par rapport au public cible. Le public est peut – être celui de la concertation. Ceux qui viennent dans les concertations ne pourrons peut-être pas comprendre. Les gens cherchent à s’opposer pendant les concertations.

Ce qui est mis là est à l’intention des acteurs, de ceux qui vont utiliser ce lieu ouvert bcp sur la concertation mais il faut brasser toutes les idées … ce wiki est à l’intention des professionnels plus que pour le public.

Le wiki est fermé . Il vise à être au niveau du raisonnement

Sur le rapport à l’urbanisme

Genève Lab est plus sur la ville de demain que sur les projets urbains.

La ville de demain est plus large que les projets urbains. Les PU sont ds dv de la ville avec compréhension urbanisme.

L’idée c’est d’aller au-delà du cadre bâti

LE 3DD ne doit pas rester sur le cadre bâti. Ne pas se limiter au projet urbain et aller sur la ville de demain/ Le PU C’est professionnel Mise sur la ville de demain car ça ouvre à d’autres logiques

L’idée est d’élargir et pas de rétrécir

La réflexion est sur la ville de demain Parler de la ville en globalité. De manière générale, la ville de demain, à la réflexion sur la ville de demain via les projet urbains mais pas que.

sur la question du positionnement

Si je faisais les choses normalement cet espace serait un espace du département où l’on peut accueillir les public. L’enjeu est de poser la question de savoir s’il ne peut pas être plus, hybride. Ce qui intéresse est d’ouvrir à cette possibilité. Être utile à d’autres acteurs. Hautes Écoles, a des milieux associatifs, etc

C’est ça la question du positionnement. Défendre un positionnement qui soit une main tendu plus qu’un bienvenu au DALE

Sur le rapport aux autres institutions

Par rapport au pavillon Sicli. Sicli est un groupement d’acteurs qui se veut un haut lieu de l’urbanisme, du design, de la construction avec un centre de recherche au sous-sol. C’est la possibilité d’avoir une constellation d’acteurs complémentaires. Sicli, c’est un lieu de référence. 3DD peut-être un lieu complémentaire

Le mot laboratoire vous convient ? La terminologie Lab est très utilisé. Le terme 3DD reste sibyllin. Ça permet de laisser les usages le définir. Pareil pour la programmation. Tout reste à définir. Laboratoire pour charger le lieu d’intelligence.

Faut pas non plus oublier que c’est un petit lieu. Si on s’en sert pour recevoir les interlocuteurs en groupe pour évoquer les mutations des quartiers (on est une quarantaine à recevoir, il y a 52 semaines en une années ) ça veut dire que il ne faut pas vouloir en faire un lieu d’expo un lab une cafétéria et finalement ça ne sera qu’un lieu bordel Il faut border et avoir quelques axes. Partir de l’idée que c’est un fourre tout ça risque d’être dispersé. C’est très bien brassé mais de trop ouvrir il y a concurrence.

Sur ce le caractère obligatoire du 3DD

Le 3DD, Le wiki répond il à une démarche légal ou c’est facultatif ? Les obligations légale reposent sur chacun de tes collègues et sur c qui vous mobilisent.

Ce lieu pas ce wiki est un outils supplémentaire qui peut aider. Ce n’est pas la où toute les séances vont se faire , il faut rester sur le terrain et pas toujours devoir venir à la jonction.

Sur la démarche du 3DD

Un des usages peut-être de pouvoir donner une info contextuels etc.. sortir du territoire pour donner une perspective c’est l’origine de l’idée de la mise à disposition du lieu.

Un lieu dédié ou il y aura des supports mais pas qu’a cette usages exclusifs. Mais si sur ta thématiques (alimentation) il y a un truc à faire que tu puisses le faire.

Il faut définir les usages principaux et ouvrir. Le but n’est pas de tout faire c’est juste de dire pendant les travaux ce qui conviendrait y faire.

À défaut tu aurais découvert en septembre sa création et te demander c’est quoi. La proposition est de ce dire en amont ce que l’on peut en faire.

Sur le projet architecturale du site

Tout le monde visualise ce qu’est le 3DD ? On regarde les photos Les personnes ne visualises pas. On observe les plans, on regarde les pdf.

La seule chose fixe sont les travaux présenté par Sami. Le 3 DD est l’ancienne entrée du service de la police des étranger Ils ont bétonné l’espace. L’espace n’était pas affecté pendant longtemps

Nous avons été touché par l’ambition du département à essayer de créer quelques choses qui permettent de sortir d’un entre soi et que l’on puisse y joindre pour discuter avec d’autres personnes. Ça s’apparente beaucoup avec de la rénovation mais la fresque qui se déroule.. Il à fallut en enlever les sasse, revoir les éléments d’accueil comme le sasse d’accueil. Donner une qualité d’accueil à ce lieu la. C’est un espace avec plusieurs niveau Un espace qui n’est plus le sasse. Puis un autre espace ou il y a le travail, puis un espace de rangement pour une mixité d’usages.

En nettoyant la fresque on a retrouver son nom. Elle s’appelle le grand puzzle. Pour l’urbanisme ça tombait bien. La fresque était sur les deux niveau et la on en voit qu’un participants. Nous essayons de soigner ce lieu. On garde tout ce qui est possible de garder. Il y a juste la partition de l’espace pour le rangement qui est ajouter.

Il fallait dégager au maximum pour permettre le plus d’usages possible. Deux endroits de projection possible, du wifi accessible à tous, Un espace conférence, différentes tables, chaises, etc. Libre et modulable le plus possible. Ça c’est la demande combiné avec une demande sur la fresque. Libérer le plus d’espace possible pour permettre le plus d’usage possible.

Les escaliers restent mais il n’y a plus le sasse. Tu ouvres et on arrive sur la route La nouvelle façade est de 5 m environ. Le tout est de 140 m carré.

Pour des expo c’est peut. La conservation de la fresque n’aide pas pour la flexibilité car on ne peut pas intervenir sur les murs. Le crépi empêche d’afficher et ça mange de la lumière. Les couleurs de la fresque vont être retravaillé, retrouvé. L’espace est sombre, troglodyte.

Pas pour moi. Je l’ai utilisé pour faire des expo et travailler avec des enfants. Un espace se travail à la lumière, celui-ci est profond avec une arrivé de lumière naturelle. L’ajout permet de moduler selon le mode de fonctionnement. C’est un lieu joker. On a des choses qui viennent en fonction. Comme un plateau de théâtre. Considérer comme un plateau de théâtre et en fonction de ce que l’on va jouer on a des éléments pour chaque usage.

La plupart du temps on se réunis comme ici ou on est fermé autour d’une table. À partir de ça suivant ce que l’on aura à dire. On pourra décliner l’espace comme on veut/

Il y a un gros enjeu au niveau de la façade. C’est ce que l’on fait à neuf. C’est le même retrait que les autres entrée.

Sur l’esplanade

Il y a un projet d’esplanade devant le lieu. Important car tout ce joue la. Voir le débordement de l’espace sur l’esplanade. Susciter de la curiosité car pour l’instant ça rebute

L’été dernier il y a eu un appel à idée sur la rénovation de l’esplanade. Aménager cet esplanade sans faire un énorme projet pour développer la dynamique autour du 3DD. Un grand enjeu est le parking moto

La relation Intérieur. Extérieur. Le lieu pourrait donner à comprendre, à expliquer, à illustrer, ce que l’on cherche à faire au niveau des mutation territorial serait le 3DD

Quelle marge de manœuvre entre ce qu’il reste à faire et l’intervention des designer

Sur l’identité visuelle

Le flocage va être fait par Fanny. La demande est de se démarquer de l’identité visuel du DALE. Se sera une identité nouvelle. Se ne sera pas l’espace du DALE. Il y a une marge de création avec de petites évolutions sur l’esplanade.

Le pari est d’avoir d’autres approche sans grand concours. On a déjà du mobilier. Tout le mobilier est prévu à ces usages. Pour peut que l’informatique suive avec livraison en juillet

Sur le nom

Reste à trouver un nom. Le 3 David Dufour une identité visuel et un usage à définir.

Le nom est-il figé ? 3DD n’interpelle pas forcément les gens qui se baladent. Trouver vite un nom pour qu’il sache ce qui se passe à l’intérieur

3DD est un nom de travail précis. Espace concertation c’est comme ça que les crédits ont été obtenu pour faire les travaux.

3DD vise à permettre de trouver un autre nom. 3DD nom générique plus sous-titre. 3DD interpelle et est punchy.

sur les pratiques de concertation

Lors de la première réunion la question du changement de posture lié à la concertation Comment le lieu peut être un levier par rapport au problèmes de la concertation rencontré

Ce qui est compliqué dans ce lieu précis .. dans certain territoire (ex. zone villa.. reconversion des zones agricoles) les gens sont attaché au lieu. Ils ont une situation privilégié et on aimerai les amener à avoir une autre vision.

Aller à la rencontre des gens est important. Les sortir de leur confort en les ramenant en ville. Leur faire changer de regard notamment sur le parcours. Par contre ce n’est pas ce lieu qui va résoudre les problème que l’on doit convaincre les habitants de se défaire de ce qu’il connaisse pour aller vers quelques choses qu’ils ne connaissent pas

Globalement on va voir les gens pour leur ôter un privilège. Par ex. Ils sont propriétaire d’une villa avec un jardin de 5000 mètres carrés et personnes ne t’emmerde, un urbaniste passe et dit que l’on va densifier, que la villa va être rasé et que l’on va y mettre un jolie immeuble. Au début ça ne réjouis pas. Et il faut un certain nombre de séance pour leur faire comprendre que c’est le mieux pour eux.

Qui à ce sentiment là ? C’est pourquoi je différencie l’urbain au rural

Je trouve choquant ce que tu dis. Il y a différentes formes de concertation. Des concertation positive. Quand tu interviens sur les zones villa , les quartier existants, les zones agricoles. Il faut bien différencier les différent types de concertation.

Le lieu peut -il changer cela ? Non mais c’est bien qu’un lieu rassemble ces différentes pratiques. Ça permet de voir qu’il se passe plusieurs choses dans le canton, que les situations sont varié. Qu’il y a des expériences positives et d’autres plus compliqué ça permet de mettre en perspective les unes avec les autres

Il y a aussi une différence si on invite les gens à co-élaborer, et à être concerté sur les espaces publics. Dans les espaces publics les gens motivé à participé. C’est à leur bénéfice c’est une autre manière de faire, il y a un enthousiasme. Quand c’est pas ta propriété c’est plus simple

L’obligation de concerter oblige à faire plus de concertation mais sur des produits finis.

On fait le projet puis on va jusqu’au bout puis on se dit qu’il faut quand même concerter un petit peut.

On fait quelque chose de quasi fini avec une très faible marge de manœuvre et c’est ça qu’on met en concertation .

C’est de la consultation.

Sur les temporalités de la concertation

Il y a différent niveau mais on a une très faible marge de manœuvre. En milieu urbain si ton projet est figé tu n’arrivera pas à concerter. C’est l’effet pervers de l’obligation de concerter/

Le contexte est particulier car une obligation récente oblige à mettre d’un coup tout les projets en concertation et raccord avec les obligations légales.

On traverse un guet douloureux et une fois passer on pourra anticiper plus les antécédents qui nous auront mis dans les habitudes de dialogue avec les différents acteurs autour de ces projets.

Pendant quelques mois peut-être une année ou deux ça risque d’être encore dure car soit tu as des habitudes et tu as déjà démarrer des choses et on est dans des situations douloureuses d’arriver avec un projet qui a déjà une histoire et tu es obligé d’aller le plugger.


Sur le fonctionnent de la concertation

On a une totale liberté. On réunis un cercle d’acteur impacté, concerné par le projet (riverain, voisin, association légale, autorité politique). On les réunis pour développer un processus d’identification des faiblesses, des points forts du lieu sous forme de proposition, sous forme de scénario. Notre job c’est d’essayer de retenir, d’élaguer, pour arriver à une forme consensuelle que l’on transforme en aspect réglementaires, normatif. Donc sans que se soit complètement normé.

C’est assez illogique qu’on prenne l’habituant par ce que l’on appelle une séance d’ouverture c’est à dire l’annonce d’une mutation territoriale. C’est-à-dire de s’asseoir et de faire le constat du lieu pour ensuite chercher les pistes pour construire ensemble quelque chose.

Mais pour moi ce que je trouve intéressant dans un lieu rassembleur serait de partager les expériences dans le 3DD. Le génie du lieu se fait les pieds dans la boue.

Est-ce que l’on pourrait pas envisager cela comme une offre nouvelle. Ce n’est pas une énième salle de réunion supplémentaire. On sent tous ce besoin de dézoomer pour pouvoir travailler, tirer un peu vers le haut les processus en cours. Qui vienne en complément d’un travail de terrain.

On peut même changer de regard, sortir de l’ornière.

Sur la question de l’offre complémentaire

L’offre complémentaire pourrait être, par ex je travail sur des projets en extension sur les zones agricoles, je suis pas urbaniste. Ce qui m’a marqué c’est que l’on consulte quasiment pas les futurs habitants. C’est toujours le voisins, l’élu, les décideurs, mais jamais les futurs habitants. Sur les vergers y a une démarche participative des futurs habitants et ça change beaucoup. On parlait de la ville de demain ils réfléchissent à ce sujet notamment sur le thème de l’alimentation est c’est assez novateur.

Le 3DD comme proposition complémentaire donc il pourrait être le lieu des futurs utilisateurs que l’on ne connaît pas ? Comment les faire venir, comment les choisir ? Le positionnement peut aussi être sur les réseaux sociaux.

Le nom de code peut être un lieu comme d’autres dédiées à la création avec une interface web dédiée avec du benchmark et de la conciergerie


Sur la relation avec le public

Aller chercher les gens là où ils sont c’est l’intérêt d’un lieu au cœur de la ville. Laisser venir les gens qui ont envie de venir et qui ont des choses à dire et pas essayer de les capter. La valeur du lieu tient dans le fait qu’il peut capter des gens qui sont hors de radars.

Son emplacement n’est-il pas un frein ? S’il y a un contenu intéressant ca ne pose pas de problème. Tu n’y vas pas par hasard mais tu y viens pour quelque chose. La mise en scène sera primordiale afin qu’il soit identifié comme un lieu non étatique.

Plutôt que d’essayer de nier l’image de l’état essayons de la changer. Remplacer l’aigle par un canard semble compliquer

Lorsqu’il y a les automnales on capte des populations qui ne mettront jamais les pieds dans un lieu public comme une mairie ou une maison des jeunes car il y a une rupture. Si dans son espace au quotidien le passant est emmené dans un espace public ouvert et qu’il voit ces façades, Il faut qu’il y ai un type d’écriture identifiant le lieu comme un lieu neutre. Dans un supermarché il y va tout les jours. Même s’il est dans un bâtiment d’état. Par contre il ne rentrera jamais

Un équilibre à trouver : on ne peut pas nier l’appartenance à l’état mais trouver un positionnement autre. Un état en mesure d’être inclusif pour pouvoir discuter autre chose. Par du contenu, par du design, etc. C’est une nouvelle offre.

Une 50ains de projet de PLQ avec environ 200 pers. Invité à différente séances donc 10 000 pers. Sur 500 000 habitants de concerné par la concertation. On doit aller chercher dans les 490 000 autres l’énergie positive et les besoins. Positionnement différent c’est aussi pouvoir zoomer en arrière et dire voici c’est ça le contexte, la raison du projet collectif, son orientation.

Aussi aller chercher dans la multitude dans la multitude de ceux qui ne sont pas impacter territorialement mais qui souhaiterai s’exprimer c’est aussi une opportunité de le emmener dans lieu neutre.

Sur l’habitant du futur

L’habitant du futur sera dans le futur et nous le sommes aussi. Notre légitimité citoyenne aujourd’hui est tout aussi légitime que la parole de l’habitant du futur qui n’exprimerai pour demain.

On doit aller chercher d’autres que ceux qui sont dans des positions de réactions, de craintes face à une mutation de leur propre usage.

L’habitant du futur à aujourd’hui 5 ans, lorsqu’il arrivera sur le marché de l’immobilier son mode de faire son mode d’habiter sera totalement différent de ce que l’on projette actuellement. Les images que l’on projet se sont des images actuelles. L’écriture dans 30 ans sera différentes, regarder les années 80, 70, 50 en terme d’espace commerciaux on va avoir des révolutions totales. Ceux qui sont en train d’apprendre ces nvlles manières on 5 ans

Sur le besoin de pédagogie

Ce n’est pas que le milieu bâti, il y a un besoin de faire un travail pédagogique. Des questions qui reviennent : la densité, les plans de zones, etc. Il faudrait un lieu où on pourrait expliquer devant des gens peut-être que se serait plus facile d’expliquer nos démarches.

Il faudrait expliquer etc. l’aspect pédagogique mais où est-ce qu’intervient la co-construction ?

Il faut donner les éléments de bases à la population pour les acculturer.

Il y a un différence d’échelle et de temporalité quand on travail sur un projet d’avenir. À l’échelle d’une région d’un département, etc. Il peut y avoir une co-construction où les gens s’approprie le sujet

Au stade que l’on mène nous on est dans un processus réglementaire où l’on ouvre des voies de recours. Expliquer éliminerai une partie des réactions de rejets pour comprendre

Le votant d’aujourd’hui, celui qui opine n’est pas le gamin de 5 ans. L’utilisateur potentiel n’est pas encore identifiées. L’utilisateur potentiel pourra s’exprimer

Penser comment on peut concerter dans le futur. Comment la concertation peut enrichir les projets.

Plutôt que de cherche la neutralité peut être accueillir avoir les portes ouverte. Le DALE puisse s’ouvrir comprendre les outils, laisser des graines.

Comment on va le faire ?? N’y a t-il pas une mise en pratiques. Le lieu neutre est illusoire, Ouvrir à d’autres acteurs par ex des structures qui pourrai illustrer les expérimentation par des tiers autre que l’État pour illustrer les mutations.

On a des assos « ecoquartier ge » structuré on pourrait imaginer que ce lieu puisse être accessible à exposer et à illustrer. On vous donne à entendre à mettre en relation.

Le lieu mettrai en relation, à voir, a illustrer le discours par des acteurs qui on déjà fait Comment les coopératives viendrait ? Est-ce qu’elle partagerai une expérience ?

Des témoignages par des écrans vidéos avec une série de film très court avec des passant à qui l’on pose une question projeter derrière la vitre et au bout du bout on a 10000 avis pour forger une opinion peut-être interactif.

Peut-être ouvrir aux écoles, aux HES les futur archi qui vont travailler dans cette ville de demain. Là c’est l’aménagement intérieur, l’aménagement extérieur peut se faire dans un concours d’idée

Concours d’idée : Un des espaces pour les travaux du parking soit un espace modulable

Sur le problème de la quotidienneté

Comment ça va vivre et se transformer au quotidien ? Comment pourriez vous l’habiter quotidiennement ?

Nous on travail au quotidien dans notre secteur je serai intéressé de voir les autres démarches comment elles sont menée. Entre nous on ne connaît pas toute les pratiques des autres. De pouvoir se rencontrer discuter un soir pour présenter tel projet. Ça c’est déjà riche.

Nous on est plus dans les services numériques. C’est en entrant à la rencontre des usages. Aller recueillir des besoin en ayant un lieu de proximité avec la populations


Sur l’acculturation du public

Quand on est dans les séances de travail on parle d’une certaine manière mais le concept de direction de projet où l’on est tous autour de la table et que l’on passe les uns après les autres ca perd de dynamique on a toujours pas trouvé le vocabulaire pour expliquer les enjeux

Dans l’usage quotidien de ce dire tient je monte au 3DD et je te montre où se trouve la forêt, o on peut trouver une route qui a bcp de trafic. Ça permet de montrer. Ça permettrai d’avoir un souffle et une prise de recul. Arrêter d’ouvrir des plans et de parler comme on peut le faire à Vernet.

Entre nous le partage de vocabulaire et l’expérience peut-être intéressant aussi pour avoir ce même vocabulaire.

Le 3DD lieu de vie de manière formel ou informel où se créer un langage commun Pédagogie et lieu de vie.

Ça peut être aussi : Aujourd’hui avec les futur utilisateurs y a un décalage. Est ce que se ne serait pas intéressant d’en faire un lieu où on pourrait filmer expliquer par faire venir les gens mais le mettre en ligne aller chercher ces futur utilisateur via fb etc

C’est un lieu qui n’est pas agréable mais ça pourrait être un support pour zoomer construire de images des discours. Un lieu virtuel pour diffuser.

La question d’expliquer ce qui est possible et pas possible. Une fois que l’on à rassurer sur la démarche le planning, et établie un rapport de confiance après il y a la co-constuction. Mais il y a toute une démarche pour se comprendre et commencer à vraiment échanger. Le fait d’avoir un lieu où les choses puissent être répéter et expliquer autrement permet d’assimiler. Le temps d’acceptabilité pourrait être réduit. Donner à voir un contenu qui n’est pas disponibles

Dans nos séances de concertation on passe les 3/4 du tps à expliquer des choses qui ne sont pas accessible ailleurs. C’est en ligne mais une fois que c’est accepter… On se retrouve à 15 couillons à réexpliquer les mêmes bases pour remettre tout le monde à niveau, expliquer comment on fait de la concertation. Ça se sont des éléments qui pourrait être des expos tournante. Se sont des éléments de bases.

C’est le socle informationnelle. C’est des éléments qui nécessite d’être exposer

Exposer n’est pas le format. Ce lieu doit créer un contenu, il doit être générateur pour mettre les choses en perspectives.

Le plan directeur n’est pas exposable, il faut le mettre en scène et exposer un contenu c’est comme la participation

Il y a une création de contenu intrinsèque.

Sur le changement de posture

Arrêter de dire que l’on est obligé de le faire, dire que maintenant on concerte et c’est une bonne chose.

On doit pacifier la communication. Si on avait pas le 3DD est-ce que l’on l’inventerai ? On cherche à le remplir si on en avait besoin on ne se poserai pas la question là on est à l’envers.

Rétablir la transparence c’est peut -être un lieu important. Ne pas réinventer la roue montrer ce que l’on fait

C’est un cul de sac on ne rentre pas pour rien il faut être attractif.

Sur le rdc y a une transparence à donner il y a l’occasion d’avoir une alcôve pour s’approprier différemment les infos qu’on donne. Travailler sur la transparence qu’on donne à notre travail.

C’est peut-être là où l’informatique peut nous aider. avec un simple beamer on peut changer le visuel facilement.

Quelle est la posture de l’État on reste entrer le public chez nous en laissant plus le public. L’aspect de dialogue n’apparaît jamais et d’évolution des pratiques n’apparaît pas ?

Finalement on est chargé pour réaliser un certain nombre de m² que Genève à besoin. Y a des gens ouvert pour parler de la ville de demain

La plupart sont dans des objectifs de production sur un tps défini

Au quotidien on peut pas tout remettre en question. Les donner entrante sont connu, les normes, les moyens de transports. Ce que l’on met en concertation est très limité.

Si l’on ne peut pas intervenir sur la production peut-on intervenir sur la conception ? C’est à ce niveau qu’il pourrait trouver de la participation. Redescendre à la conception.

C’est difficile car dans un plan de quartier on a une enveloppe ou le bâtiment va être. Ce qui parle au gens c’est le carrelage la couleur, la terrasse., etc. Les intervention portent sur des éléments hors cadre. Les gens vont intervenir sur les nb d’étages, etc

Sur le nouveaux usages

J’ai le sentiment que l’on se dirige vers ce que l’on nous reproche de faire c’est à dire on va démontrer à quelle point il y a des invariant . En gros la matière du public va être nul car ils sont passif. Je ne dis pas qu’on a le choix mais dans une posture d’humilité se laisser challenger et être innovant sur des usages, numérique agriculture urbaine, etc

Donner à voir d’autres usages. Élargir le spectre, ce n’est pas localement que ça va se faire. Je trouverai dommage qu’on utilise pas ce lieu pour montrer la richesse de l’offre.

Quelqu’un d’extérieur pourrait challenger ? Dans nos pratiques quotidienne la masse de contrainte est considérable.

Dans une commune il sont venu nous dire qu’ils avaient fait du benchmark et nous dire allez-y changer. On s’est retrouvé ballot. Ça fait peut-être aussi partie de l’info de la ressource que l’on peut donner

Il y a tellement d’invariable que c’est parfois difficile de tirer des éléments que l’on puisse vraiment utiliser. C’est important d’avoir un endroit pour qu’il y ai une interpellation.

La question de l’info et de la pédagogie : le département était jusqu’à maintenant infoutu d’expliquer car il n’avait pas besoin. Ce lieu va m’obliger à produire tout les supports pour expliquer le projet de territoire, la politique public, qui explique les acteurs, j’ai besoin de le produire c’est endroit force à créer les supports pédagogique pour instaurer un dialogue.

Comment montrer ces nouvelles pratiques ? Ce centre de ressources il y a quelques exemples déjà

La question de la pédagogie c’est dommage de rester à ce niveau ca ca devrait déjà être fait. L’enjeu d’expliquer ce qui se fait qui montre les 48 projets de concertations. Montrer la richesse et ce qui existe. Mais la limite : la concertation à sa limite dans le tps Les habitants n’ont pas vocation à faire du projet urbain

Ce lieu doit s’ouvrir à une autre manière de faire du territoire. L’architecte fasse le travail de traduction de ce que l’habitant peut porter. Pourquoi se serait l’habitant qui devrait s’insérer à l’intérieur et donc d’avoir un process pedagogie à assimiler alors qu’il s’en fou il a la conscience de nv mode. Mais sa manière de participer ce n’est pas prendre en compte les invariant.


Sur l’approche par thématiques

L’ouverture par la thématique peut faire comprendre que la ville de demain je la construit en dehors de mon territoire. Ce lieu je l’appellerai un interface et ça ça questionne les 2 parties. Je ne vais peut être pas modifier ma manière de travailler au jour le jour mais modifier ma manière de recevoir de l’information.

Sur le lien avec d’autres départements

Il y a des thématiques qui nous échappe. Ce lieu doit recueillir d’autres expériences, d’autres départements. Le bruit la mobilité qui nous sont souvent opposée. Avoir d’autres intervenant que de l’urbaniste.

Faire venir d’autres personnes que l’agricolo espace public ingénieur mobilité par ex.

Dans le bâtiment il y a quelles autres départements ? L’eau Pas d’autre départements intéressant à croiser. La mobilité est intéressante. Le numériques. Les collègues du DETA. DGSI DGDRI.

Qui physiquement est au DD ? Une grande partie des autres direction plusieurs fois par semaine se déplace pour rencontrer l’office de l’urbanisme pour parler de projet de direction de projet. Y a une vrai centralité autour de David Dufour

Il y a un déplacement naturel vers le 3DD

Sur le risque d’entre-soi

Quand on essaie d’attirer des gens on a toujours les même, des convaincus. Il faut trouver le moyens de toucher un autre public. Donc trouver une autre manière de diffuser du contenu. C’est l’interface

Ouvrir à tout les usages ? Une salle de boxe par exemple ? Il faut aller vers les gens via l’information. Diffuser l’info.

Il y a un contenu énorme c’est très compliqué de diffuser avec une autre manière de présenter.

Sur l’équipe

Qui va animer cette espace ? Il faut une équipe qui s’occupe de ce projet. Un leader charismatique, Un animateur ? Une équipe d’animation ? On va vite se retrouver les mêmes. Si on fait l’alimentation se sera le même. Dans l’idéal ça s’anime tout seul.

Il faut un garant. Un concierge

La conciergerie ? Doit être une offre supplémentaire pour aller chercher les publics. Quand on améliorera nos supports. on utilisera tout les moyens pour diffuser. Ce lieu doit forcer.

L’enjeu est de pouvoir diffuser et remettre dans la normalité le dvlpt teritoiriale donner ces éléments. avec plusieurs de diffusions

Lieu de rencontre et de dialogue. Il peut pas se détacher de l’état il y a 10 étages d’administration au desssus

L’idée de rentrer par la même porte. Que se soit le public ou l’administration qui fait cette effort.

Est-ce que l’on peut imagnier que l’état l’occupe pour faire son travail de pédagogie. Format de résidence par exemple des résidence dédiée à la concertation avec des artistes des scientifiques etc.. plusieurs niveau qui travail ensemble qui dialogue,etc Effort de communication + challenging en faisant venir des gens extérieur ?

Résidence = Occupation quotidienne avec des cycles d’occupation sur des projets

1 plan = Expo sur les enjeux 2 plan = les projets d’actualités--- message sur 2 niveaux

Rien n’est décidé sur l’animation salariat, etc. il y a t-il des investissements ?

Les projets participatif sont des projets qui demandent des investissement énormes en tant en énergie mais qui ne font que coûter

Ce sont des projets qui ne rapportent pas grand-chose au niveau financier. C’est la raison qui motive la question de savoir s’il y aura une équipe qui va donner un semblant de corps ou d’âme à cette histoire.

Il n’y a pas de retour financier possible.

Est-ce qu’il y aura une équipe qui va s’en emparer ? Qui va gérer le frigo, sortir les poubelles, l’ampoule ?

Si les gens était indépendant et qu’il y aurait une sorte de charte à signer et qu’il puisse faire leur projet mais il faudra quelqu’un qui fasse au moins la coordination du lieu même de manière basique, cad donner les clés montrer où sont les beamers, les prises, ici c’est presque un plein temps. C’est inévitable même avant de parler d’animation

Est-ce que ça peut se faire sur la base du volontariat ?

Même pour l’image du lieu, si vous dites oui à quelqu’un et qu’il doit chercher la clé pendant deux semaines parce que le volontariat ca ne fonctionne pas. Après les gens diront trop nul le DALE vous n’êtes pas professionnel. C’est d’autant plus fort pour un lieu de l’État.

Et le bar de nuit ne serait-il pas bien pour rentabiliser ? C’est une trop grosse gestion. Tu peux faire une buvette associative, mais c’est infime.

Le volontariat à une limite. C’est un élément important pour un projet associatif.


Sur la construction a la ville de demain

Je suis typiquement un public potentiel mais le projet tel qu’il se dessine ne m’intéresse pas. Le plateau le permet mais cela signifie de faire de l’atelier, de faire de la maquette, c’est de la pédagogie manuelle. L’information virtuelle il y en a partout

Il ne faut pas prendre le 3DD comme un élément isolé. Il fait partie d’un ensemble de structure et il va jouer un rôle à l’intérieur de cet ensemble. Sa vie va être mis en force par rapport à ce qu’il va y avoir autour de lui. S’il y a une association de lieu du même type (par.ex : Cicli on peut en avoir d’autre associatif) là il va prendre son sens. Il va se positionner par rapport au gens qui sont ici.

D’être un lieu où on s’explique se peut-être un lieu où on se dévoile. Pour le monde professionnel c’est déjà difficile de trouver l’information. Le DALE se dévoile donne des infos clés qui sont important pour la population. Un lieu où il y a des exemples où les acteurs viennent parler des exemples en cours. Où il y a un échange.

Sur le besoin de réenchantement

C’est une grande frustration car tout les gens ici sont des convaincus de la participation. On est tous convaincu mais il se trouve qu’en se moment on en a un peu ras la gueule de notre mode productiviste. Se relancer dans une galère pour changer le monde.

Je rends volontiers service pour porter un sujet pendant une soirée mais je ne me sens pas en état de changer le monde de l’urbanisme, là maintenant. Mais je ne veux pas que tu sois dégoûter. Il y a une telle pression attente de quantité, de qualité, on est tous passer par les chartes participatives etc. Je trouve pas si con de commencer léger.

Par expliquer, se dévoiler. Prendre l’un ou l’autre des quartiers et montrer comment on peut faire différemment. Que de vouloir faire absolument de la résidence, et après faire des happening et après on fera un festival du film urbanistique.

Peut-être profiter de début timide pour embarquer les gens et leurs poser la question. Parce que là on est entre initié mais les gens il faut les questionner. C’est quoi leurs attentes.

Les questionner ? C’est peut-être aussi faire avec eux ! Oui c’est de savoir s’ils ont envie de faire avec nous.

J’étais en milieu professionnel aujourd’hui avec des gens qui ont une certaine influence dans le milieu professionnel et ils me disaient qu’a l’État il n’y a pas de concertation, que ce n’est que de la concertation alibi. Mais ça fait des années où on fait de la concertation où la population participe vraiment. Donc c’est assez frustrant de devoir à chaque fois se justifier et démontrer que non ! La concertation existe mais elle ne se voit pas.

Il y a effectivement très peu d’information disponible sur la concertation

Sur une expérimentation possible

Est-ce qu’il n’y a pas un lieu, un lieu nouvellement identifié, un spot où construire une part significative des logements où les genevois et les genevoises ont besoin, un bout de zone réservé, où on pourrait choisir se territoire pour faire tout un processus expérimenté au 3DD. On fait venir les gens, on monte les thématiques, etc. Et on se construit finalement cette culture mais à partir d’un lieu vierge.

Pourquoi pas à Onex ? Pourquoi pas à Cointrin ? Pourquoi pas la pointe de la Jonction ?

Le risque c’est créer l’envie et de ne pas pouvoir reconduire des choses un peu ambitieuse.

Pour lancer le 3DD se peut -être intéressant pour mettre du mouvement.

Dans ce cas il faut le faire et pas le dire. Utilisons le 3DD pour faire cette démarche là sans forcément déclamer avant on va faire cette démarche là. Restons modeste et discret.

Si tu annonces, tu créer l’attente.

Chaque recherche pousse un certain nombre de chose. Ce que je trouve intéressant c’est que certain dise «c’est super expérimental ce que l’on faire », alors que c’est autrement commun par rapport à ce qui se fait par ailleurs mais ils n’ont pas le temps d’aller observer ce qui se passe en tant que tel.

On a un lieu un peu neutre dans lequel on peut faire un certain nombre d’expérimentation, pousser un certain nombre de réflexions sur un projet dédiée, en faire un lieu de référence sur un projet. Afin de voir comme cela fonctionne.

Je ne fais pas de prosélytisme mais par exemple on a un lieu à Onex où il y a une problématique intergénérationnel, une problématique d’insertion dans un tissus existant, une problématique de densité, d’accessibilité. C’est un projet qui devrait démarrer en septembre. Pourquoi pas discrètement essayer de construire quelque chose à partir de ça. C’est un spot parmi d’autres.

Il y a 50 spot.

Sur la neutralité

Est-ce que tu envisages de mandater quelqu’un pour communiquer sur ce concept ? Est-qu’il y aurais un scénographe, un muséographe, un spécialiste en communication ? Quelqu’un qui prendrait parti sur l’information qu’on aura donner ?

On a probablement la possibilité de faire un certain nombre de chose. Je ne sais pas si c’est de la muséographie, de la scénographie, de la conciergerie ou de l’animation d’un lieu. Est-ce que c’est une boîte de communication qui nous aide à produire un certain nombre de support ?

Si c’est un endroit neutre, j’ai du mal à imaginer que cette information soit donner d’une manière unilatérale par nous. Il faudrait que cette information soit donner d’une manière critique. Que la substance soit neutre. Pour qu’elle soit intéressante il faut qu’il y ai une tension.

Il faut quelqu’un qui parvienne à raconter cela. Il faut un concept. Une manière de faire, même temporaire.

On parle d’un endroit neutre et d’une information délivrée unilatéralement par l’Office de l’Urbanisme. Du coup se n’est pas neutre. Et ce qu’on envisage de déléguer la conception de la représentation que l’on ferai dans cette espace à un scénographe, un muséographe, un spécialiste en communication pour extraire ce que l’on a chez nous, prendre partie, le mettre en valeur, le critiquer aussi, poser des questions ?

Sur la discussion publique

Je me souviens il y a une vingtaine d’année à Barcelone, j’ai l’impression que les gens parlait d’architecture et du devenir de la ville dans la rue. C’est un débat qui était dans l’espace public. Ce qui n’existe pas ici. Les gens ne sont pas concerné que quand c’est devant chez eux. Il n’y a pas de débat sur la ville palpable.

Ici il faut créer quelque chose. L’espace existe. On n’est pas obligé de réussir du premier coup. On n’est pas obligé de faire définitif du premier coup. C’est évolutif, il y aura des couches, des essais, des échecs. Ce qui est important c’est que l’on soit modeste mais pertinent. Il faut un regard extérieur. Hier je suis aller voir un film sur un sujet qui ne m’intéressait pas. Le réalisateur à réussi montrer la beauté et la pertinence du sujet. Quelqu’un a mit en abîme, en perspective, en tension ce sujet.

C’est l’idée que j’avais lorsque je parlais de résidence. C’est apporter un regard extérieur qui puisse faire ce travail de communication et qui puisse questionner ce qu’est la concertation par exemple. La résidence apporte une dynamique à la différence d’une construction qui fige le lieu dans lequel on vient en tant que spectateur.

À Barcelone on avait la réflexion sur la ville parce que la ville était en mouvement et que quand on reconstruisait les grands espaces publics dans les années 90 ça entraînait des interrogations. C’est là que l’on a cette pertinence en tant qu’habitant c’est parce que l’on ressent se mouvement qui est bien présent. C’est la petite différence avec une construction où on a des quartiers entiers du centre ville qui sont rasés pour construire autre chose et qui forcément va entraîner un débat public, qui va susciter interrogations et réflexions, opinion et peut-être que là la construction de grands quartiers qui vont changer la ville créer moins de débat car ce sont des projets futurs.

On tombe toujours sur cette histoire de PLQ mais en fait en s’en fou des PLQ et c’est la seule chose dont on nous parle. On construit pas des PLQ, c’est un truc transitoire qui n’a rien à faire dans le débat. Ce que l’on fait c’est de la ville, des rues, des places, des habitations. Le PLQ c’est ce que l’on compte mais en fait on s’en fou complètement, c’est une parenthèse dans un projet où l’on cale 2 ou 3 truc mais le projet à une vie avant et une vie après. Il faut parler d’autres choses que des PLQ.

Sur la médiation

C’est un espace qui n’est pas l’espace des PLQ mais des projets urbains où de la ville de demain. Neutralité c’est un endroit de médiation, un espace public de discussion entre l’administration les habitants. Un des endroits de la fabrication de la ville. Ce n’est pas l’État dissimulé mais l’État dans une position d’ouverture dans la co-construction et dans la mise en œuvre de cette politique publique. C’est ce positionnement là. Il y a dix étages de l’administration au dessus ce qui marque la filiation. Un espace de médiation plus que de fausse neutralité par rapport à ça.

Médiation entre ce que vous faites dans l’application des projets et les concitoyens que vous devez mobiliser, ou les différentes forces-vives de la cité que vous devez mobiliser dans l’élaboration de ces projets. Un lieu de rencontre, un lieu d’échange, un lieu de discussion. Pas médiation dans le sens de gestion d’un conflit.

Pourquoi la médiation ? La médiation veut dire que tu essaies de résoudre un problème de polarité alors que les forces qui font que la ville se fabrique sont inéluctable. On ne peut pas les éviter, on essaie juste de les gérer. On ne fait pas de la médiation. Il y a une société qui est en train de construire la ville d’une manière ou d’une autre plus ou moins bien. On essaie juste de cadrer les choses. Il n’y a pas de médiation à faire. On accompagne.

Il faut arrêter la polarité en disant, l’État essaie de construire la ville, la population ne veut pas. C’est la société qui se développe et la ville se construit d’une manière ou d’une autre et puis on impose rien.

Si ce n’est pas neutralité, si ce n’est pas médiation, quelle mot conviendrait le mieux ? Mis à part une place public sur laquelle un forum où l’on va discuter.

Sur faire la ville

C’est que la discuter où la faire ? Tout le monde la fait la ville. Mais qui la conçoit ? On en conçoit une infime partie. L’argent c’est pas le notre, les architectes on ne les vois pas, l’espace public se n’est pas chez nous. On subit les forces externes. Il faut être modeste. Ce n’est pas l’OU qui fait la ville. La ville elle se fait et l’OU cale 2 ou 3 règles pour que se soit à peu près droit, à peu près à la même hauteur, garantie une certaine égalité de traitement.

C’est pour cela que je te parlais de ce moment de quasi abattement. On est plus à l’école d’architecture maintenant on fait se que l’on peut.

Si tu crois que tu fais la ville tu te flatte. Notre travail c’est de gérer mais la ville se fait avec ou sans nous.

Par contre on peut gérer avec humanité, avec style, avec conviction et en concertant.

On peut quand même influer sur le devenir des habitants avec un projet de qualité, en terme d’espace public, en terme d’habitabilité, en terme d’environnement etc. On arrive quand même par le biais d’un jeu des pleins et des vides à avoir des espaces publics qui donne de l’intérêt. Après on ne fait pas les espaces publics, on les planifies. Par contre l’architecture nous échappe puisque s’est l’affaire des privés.

Sur l’informationnalisation

Nous n’en avons pas parlé avant mais comment cela influe sur vos pratiques et dans la manière dont ça va transformer vos métier. Pourquoi votre métier y échapperai.

Il n’y échappe pas, c’est bien pour dessiner, c’est bien pour illustrer, c’est bien pour tester, pour calculer des angles. Mais l’acte d’habiter c’est un acte humain, il te faut une cuisine, il te faut de l’eau, il te faut de la respiration devant la fenêtre, ça ca change pas. La domotique c’est du pipot. Le besoin de respirer d’avoir du plaisir. Par contre le besoin de télécommander oui. Ça change un peu.

C’est peut-être plus compliqué que cela. La manière de gérer l’énergie, l’eau va changer donc la manière de concevoir les canalisations va changer donc cela va influer sur vos pratiques. La manière d’ouvrir une porte change donc la porte change. C’est mécanique.

Ça influence déjà mais ça n’empêche pas les utilisateurs de vivre comme ils ont envie de vivre. Et tant mieux. Ce n’est pas un progrès, c’est une autre façon. Le mode de communiquer de mes enfants qui sont sur facebook, ça ne change pas qu’ils ont des chagrins d’amours ou qu’ils sont amoureux.

Bien sur le chagrin d’amour ne change pas, mais la forme de se soigner d’un chagrin d’amour change. On va sur une appli de rencontre.

Il n’y a que le temps qui soigne.

Le monde de l’informatique va-t-il révolutionner l’urbanisme ? Non, pourquoi faire ? Un artiste reste un artiste, tout le monde fait de la photo numérique. Tu as des mecs qui ont l’oeil.

Ça veut dire que l’appareil photo n’a pas changer l’histoire de l’art ? Ça a changer toute la pensée artistique. La photographie à tout changé, à partir du moment où l’on a vu que le cheval touchait terre…..

C’est bon, merci à vous.