2018.09.04 - Séance de lancement : Faire quartier à Cointrin

Description

Il s’agit d’une séance de lancement d’une recherche universitaire sociologique sur le territoire de Cointrin financée en partie par l’Office de l’Urbanisme dans le cadre d’un partenariat avec les hautes écoles, mais dépourvue de visée opérationnelle.

Les chercheurs sont Arnaud Frauenfelder (HETS) ; Battaglini Monica (HETS) ; Tafferant Nasser (HETS)

Sont présent : des représentants de la Plateforme de Développement Urbain HES.SO, de la commune de Meyrin, du département du territoire.

Cette recherche s’inscrit dans la continuité de la recherche-action mené sur Grosselin : Faire quartier dans une ville en mutation : La participation dans le quartier de Grosselin

Présentation de la recherche

Réaliser une enquête exploratoire sur la zone Cointrin pour documenter, mettre en lumière, mieux comprendre et restituer l’histoire sociale du quartier.

Cette recherche sociologique peut être appréhendée dans une logique d’aide à la décision.

Il s’agit de créer des boucles de rétroactions entre les sociologues et les praticiens.

Agenda

Départ – Sept 2018 → Restitution - Dec. 2019

Discussion

Plusieurs questions sont posés :

• Comment vous allez intervenir ? Comment allez-vous intervenir si le terrain est bloqué ?

Les chercheurs précisent qu’à priori il n’y a aucune opposition des habitants de la commune ou des partenaires institutionnels. Les chercheurs doivent présenter la démarche à la commune car le magistrat est très attentif à l’historique de la commune

• Comment présenter la recherche sur le terrain d’étude

Selon les chercheurs, il faut spécifier la provenance du financement (DT) mais préciser l’indépendance de la recherche. Cette remarque est une constante dans la sociologie de l’action publique : devoir justifier la provenance des fonds et le cadre de la collaboration. L’enjeu est de bien poser les limites de la recherche qu’on impose et qui nous impose. Bien délimiter les zones d’influence de l’Etat pour contextualiser la recherche et les relations.

Les chercheurs et les représentants proposent de corédiger une lettre de mission pour cadrer l’intention de la collaboration. Par ce biais, il s’agit de répondre à la question qui est de savoir comment les chercheurs peuvent-ils mettre en avant leurs indépendance par rapport au mandataire.

Le travail d’accès à la parole fait partie de l’enquête mais il est à affiner dans la première phase exploratoire. Tout cela fait partie d’une stratégie pour entrer dans le terrain : La recherche doit mettre en correspondance les récits des acteurs institutionnels et les habitants.