2018.05.14 - Concertation pour une meilleure gestion des oiseaux piscivores genevois

De Wiki 3DD - Espace de concertation

Intention

Comme de nombreux autres territoires en Suisse et en Europe, Genève connait depuis plusieurs années un débat nourri en ce qui concerne les oiseaux piscivores. Les milieux de la pêche, extrêmement sensibles à cette question, ne manquent pas d'interpeler l'administration cantonale et les autorités politiques à chaque occasion utile, et estiment ce facteur de pression sur les populations de poissons, aussi parfois menacées, insuffisamment traité.

Alors que la pêche est une activité importante dans notre canton, pratiquée en nombre et avec passion depuis des lustres, ses adeptes déplorent que les résultats positifs d'approches environnementales pour lesquelles Genève a investi parfois bien avant d'autres territoires – il faut parler en particulier de la renaturation -, soient amoindris par des impacts biotiques leur semblant faciles à réguler.

Suite à divers échanges avec la Confédération (Office fédéral de l'environnement), la Direction générale de l'agriculture et de la nature (en charge de la faune et des sites protégés) et la Direction générale de l'eau (en charge de la pêche et des cours d'eau) ont proposé une rencontre entre tous les protagonistes cantonaux et fédéraux pour essayer de progresser dans la mise en œuvre pratique de ce thème.

  En effet, les cadres administratif, légal et scientifique actuels rendent difficile la traduction satisfaisante et raisonnée sur le terrain de la gestion des oiseaux piscivores. Les larges périmètres des zones OROEM, les différences de statut de protection des espèces prédatrices (grand cormoran, harle bièvre) et proies (ombres, truites), les conditions de sécurité pour le tir (notamment en milieu urbain), les fluctuations saisonnières de la pression sur les salmonidés (ombres, truites) sont autant de facteurs, conditions, contraintes qui rendent les décisions difficiles.  

Activité

Étant donné le résultat du dernier échange entre l'inspecteur de la faune du canton et la section faune sauvage de l'OFEV, qui concluait à l'impossibilité d'autoriser une étude avec tir de harles bièvre, nous avons proposé qu'une rencontre puisse avoir lieu en présence des milieux de l'ornithologie suisse et des milieux de la pêche afin de discuter des pistes possibles pour améliorer les connaissances scientifiques utiles à la gestion.